Olivier Merbau

auteur, traducteur, navigateur

Passion principale : la mer. A la voile ou en plongée, ce n’est qu’une seule passion!
Passion principale bis (mais nullement secondaire) : les humains, leur Histoire commune, bâtie essentiellement sur la violence la plus inutile et la plus imbécile, au point de dissoudre leurs histoires personnelles qui ne demanderaient qu’à être magnifiques… Parviendra-t-on à vivre un jour simplement en PAIX?
(et tout ça ne fait qu’une seule passion aussi !)

Préoccupation permanente depuis l’éveil de la conscience au moment de l’adolescence : notre pauvre petite planète bien malmenée par cette espèce prédatrice de toute forme de vie, même la sienne propre : l’espèce humaine
(qui n’est pas une race et n’est pas composée de sous-races, qu’on se le dise !)

Préoccupation du moment : essayer d’être utile en utilisant ce moyen désuet: la littérature. Désuet mais indispensable, et le seul à stimuler tous les imaginaires individuels, par opposition au rouleau compresseur des images imposées par les autres genres, cinéma en tête. Tout, d’ailleurs, est d’abord écrit (y compris les scénarios dudit cinéma!)

D’où cette idée loufoque qui me trotte dans la tête depuis trente ans : “découvrir” la dernière terra incognita de notre petite planète pour aider à prendre conscience qu’
il faut se dépêcher de vivre en citoyen du monde pour vivre tout court dans un monde en paix!

L’Expédition Escondida est la concrétisation de ce vœu pieux, grâce au plus célèbre marin de la bande dessinée! Loufoque? Voire! Merci aux ayants-droits de Hugo Pratt qui ont donné leur accord pour dévoiler ainsi l’île cachée qui servit de base arrière à Corto Maltese dans la Ballade de la mer salée.

Mes outils pour être libre :
en mer : mon voilier et mes palmes ;
à terre : ma moto ;
partout : mon stylo ;
Le regret de ma vie : ne pas avoir cultivé cet autre outil de liberté qu’est un instrument de musique.
Il n’y en a pas d’autres que ces cinq là.

Depuis l’âge de 13 ans, j’ai toujours navigué. A la voile. Quand je ne navigue pas, je prépare mes futures navigations. Certains appellent les gens comme moi des voileux. Obsession, pathologie ou bienfait? Rayez les mentions inutiles.

Puis j’ai découvert que le monde ne s’arrête pas sous la quille de nos bateaux, et ce fut un nouveau choc !
Marins mes frères, plongez : des merveilles vous attendent !

Dans les deux cas, ces addictions sont sans remèdes connus. Il paraît que ce ne sont pas des maladies, même si, parfois…

Finalement, j’ai réussi à vivre de ces passions, mal financièrement mais c’était prévisible. Convoyeur et préparateur de navires de série neufs, réparateur d’unités anciennes, constructeur, importateur d’unités au charme surrané, je me suis construit une petite expérience technique, géographiquement limitée aux zones tempérées et tropicales des deux hémisphères. Il me reste à découvrir le reste du monde. Grâce à Argo qui sert de support à l’Expédition Escondida, ce rêve de gosse va pouvoir devenir enfin réalité. J’ai hâte.

La mer a toujours été un lien entre les hommes, parfois cruel avec ses tempêtes ou ses calmes immenses, toujours exigeant. Apprivoiser la mer a été long. Beaucoup de pages en ont été écrites avec plus de sang que d’eau. Du mythe de la flibuste caraïbe à celui du cap Horn, de l’Atlantide à la Longue Route, des explorations polaires au vagabondage tropical, du transport maritime robotisé à la grande ou la petite pêche, l’océan dicte sa loi aux hommes et parfois la rappelle durement aux distraits. TOUT, à un moment ou un autre, passe, est passé, ou passera, par la mer. Rappelez-vous : 95% des objets manufacturés voyagent en cargo.

La grande Histoire, celle avec un H majuscule, est souvent issue de petites histoires humaines, celles des plus humbles ou des plus faibles. Tous font partie de l’humanité. Il faut ouvrir son cœur et son esprit pour les accueillir car tous le méritent. Elles m’ont parfois inspiré: par ma plume, mes voyages ou ce que j’ai pu organiser, j’essaie humblement d’apporter ma petite goutte d’eau, en colibri océanique que je suis.

Les colibris, parlons-en. La préservation de notre petite planète est la pierre d’achoppement de l’humanité du 21ème siècle. Celle qui lui fait se casser la gueule - je l’écris au présent car le choc a déjà eu lieu - Les dés ont roulés quand le rapport “The Limits to Growth” (“les limites de la croissance”) du MIT a été publié en 1972, soit AVANT le premier choc pétrolier! Il annonçait toutes les difficultés présentes et présentait les choix à faire. Mais les décideurs d’alors n’ont pas perçu les enjeux, les politiques ont préféré la victoire aux élections suivantes plutôt que de se soucier des générations suivantes. Winston Churchill disait: “un homme politique devient un homme d’Etat quand il cesse de penser aux prochaines élections pour penser aux prochaines générations”. Force est de constater qu’il y a bien peu d’hommes d’Etat!

L’idéologie libérale a vaincu toutes les autres et on en voit les résultats – dramatiques – au Royaume-Uni, par exemple. La finance a phagocyté la vie économique, les politiques se sont soumis aux lobbys, l’intérêt général est passé… Mais de quoi parlé-je? Que veut dire “intérêt général”? Si les lois existantes en termes de corruption étaient vraiment appliquées, aucun politicien actuel ne pourrait être en poste. Nos grands-pères savaient que, en toutes choses, la facilité est mauvaise conseillère. Que trop peu et trop tard mènent toujours à des défaites et des désillusions. Notre situation est la conséquence de ces manquements. Il nous faudrait des Cincinnatus… Le même Winston Churchill disait : “voici venue l’heure des conséquences”. Pour la première fois, une espèce a fait le choix conscient entre sa survie ou sa disparition – et a choisi la disparition. Quand 80% des insectes disparaissent, c’est que l’extinction globale a commencé. Le “marché”, sa “concurrence libre et non faussée”, n’y changeront rien. Pour quelle raison l’espèce humaine y échapperait-elle ?

Un exemple facilement vérifiable? Ce sera bientôt un fait, même s’il passe inaperçu pour le moment – on pleurera ensuite. En classe de 5ème, j’ai appris que, du point de vue scientifique, la vie est la conjonction de trois phénomènes : la nutrition, la respiration, et la reproduction. Homo sapiens, comme tous les mammifères, a besoin pour vivre d’une atmosphère qui est un mélange de différents gaz dont 21% d’oxygène environ. Quelques pourcents de plus ou de moins rendent son système respiratoire inopérant et il meurt d’asphyxie en quelques heures. Le réchauffement planétaire est en train de libérer des millions de tonnes de gaz divers jusqu’alors enfouis, notamment dans le permafrost glaciaire – dont le plus connu est le méthane, irrespirable – C’est-à-dire beaucoup trop vite pour les capacités de mutation de notre petit organisme, incapable de s’adapter à la même vitesse. Quand on parle d’extinction de l’humanité, ce n’est pas un simple élément de langage.

Le coronavirus a montré combien nous sommes à la merci de presque rien. La complexité de nos sociétés nous a rendu dépendant du moindre grain de sable. Paradoxalement, cette pseudo pandémie – même pas 1% de personnes impactées, avec des atteintes bénignes pour la plupart, et un taux de mortalité inférieur à celui de la grippe saisonnière – aurait pu être une chance extraordinaire si les humains avait enfin fait le tri entre leurs besoins réels ou supposés, s’étaient débarrassé de mauvaises habitudes consuméristes acquises pendant les soixante années précédentes de je-m’en-foutisme envers le milieu naturel, et avaient réappri la frugalité chère aux romains et l’humilité des sages. Mais penser est difficile, comme Carl Jung l’avait énoncé, et c’est pourquoi les gens se contentent de juger. Ceux qui étaient en poste ont voulu de manière unanime “revenir au monde d’avant”, celui dont il est démontré qu’il n’est pas soutenable. Ils ont donc aboyé des ordres pour forcer les gens à obéir sans réfléchir, ce qui est plus simple et plus rassurant – et moins dangereux politiquement – que les inciter à penser et inventer de nouvelles bases pour refonder une civilisation.

Ce faisant, quel magnifique prétexte pour revenir sur les libertés individuelles et collectives si chèrement conquises par les générations précédentes! Après avoir mis en place il y a quelques décennies des programmes scolaires soigneusement vidés petit à petit de ce qui permettait à chacun de construire sa réflexion propre et son libre arbitre (comme le font tous les régimes autoritaires), voici l’opportunité pour les autocrates de tous les pays, élus ou non, grandement aidés par des médias qui ne font rien pour développer la Culture avec un grand C à quelques rares exceptions près, et dont le prétendu apolitisme est soigneusement contrôlé, de reprendre ce que les générations précédentes de leurs semblables avaient dû laisser filer. Les peuples ont ainsi perdu les conquêtes sociales et individuelles acquises péniblement au cours des deux ou trois siècles précédents. L’Histoire nous apprend que toutes les révolutions généreuses ont débouchées sur des dictatures. Quand le pouvoir n’est plus que contrôle des populations et non anticipation d’un avenir de plus en plus précaire et épouvantable, il convient de penser à changer de système.

L’hystérie verbale et comportementale des politiciens – grandement aidés par les mêmes médias qui font de la surenchère pour faire du temps d’antenne – a ainsi permis à de hauts fonctionnaires d’oublier qu’ils sont chargé d’appliquer la loi sans l’interpréter de manière personnelle, et de couvrir l’hyper-violence de policiers surentrainés, suréquipés, surarmés, bénéficiant d’une impunité juridique liée à leur statut, face à des manifestants dans l’immense majorité pacifiques qui ne menacent l’ordre public en rien et ne réclament qu’un peu plus de Justice. A-t-on oublié que tous les régimes fascistes ont été légalement élus? Bien sûr les costards-cravates-tailleurs ont remplacé les uniformes paramilitaires et les gesticulations guerrières, mais c’est le même matraquage médiatique qui fait taire les discours discordants et la même infantilisation qui renvoie aux oubliettes le respect de la dignité dû à des citoyens libres et responsables.

“Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droit.” – article 1er de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de l’ONU, texte juridique de référence dans le monde entier! – Si les mots ont un sens, la sémantique aussi : la dignité est si importante qu’elle passe même avant le droit…!!!! Mais ce n’est qu’un vœu pieu de diplomates impuissants… Il est temps de donner un contenu politique réel à une vraie citoyenneté mondiale.

Sinon les générations actuelles, celles de nos enfants et petits-enfants, seront celles de nouveaux esclaves qui auront l’illusion d’être libres parce qu’on leur laissera quelques miettes sans conséquences, comme le peuple de Rome croyait l’être en allant voir les jeux du cirque à l’heure où l’Empire s’effondrait. Est-ce pour cela que nos ancêtres ont vécu?

Citoyen du monde

201337

C’est le numéro de ma carte d’identité de Citoyen du monde. Ce qui signifie que depuis 1948, année où fut formalisé et exprimé la première fois le fait que tous les humains habitent la même planète – laquelle n’a pas de radeau de survie comme vous savez peut-être – et qu’il conviendrait donc de s’entendre au sein d’une communauté humaine unie plutôt que se déchirer au nom d’intérêts ou de valeurs différentes, que cela concerne l’origine, la nationalité, le commerce, l’existence ou non d’une entité supérieure consciente ou non nommée dieu ou autrement, le système politique, la pseudo-existence de races malgré ce qu’en disent tous les scientifiques, leur hiérarchie à supposer qu’il y en ait une, les sexualités, et j’en passe et des meilleurs!

Un nombre à six chiffres donc… Pas mal alors que jamais le monde ne s’est déchiré autant, et que notre planète n’a subi autant d’affronts. Mais, à la fois, ce n’est pas beaucoup comparé aux sept milliards et des grosses poussières d’homo pas sapiens du tout qui la peuplent. Il serait peut-être temps de se retrousser vraiment les manches non? Alors voici ma petite pierre à cet édifice commun :
inscrivez-vous aussi comme citoyen du monde!
Cela vous prendra 2 minutes en ligne, et c’est même gratuit (mais rien ne vous interdit d’aider financièrement un peu…)

Ici pour en savoir un peu plus sur cette initiative
lancée en 1948 par de joyeux hurluberlus (pensez-donc, cinq prix Nobel, des directeurs de programmes nationaux de tous les pays, des membres de l’Institut, des parlementaires comme l’abbé Pierre, et même le maire d’Hiroshima !)

Parmi les hypocrisies qui montrent combien notre fin de civilisation se noie au lieu de réapprendre l’ouverture d’esprit et la frugalité de nos aïeux, comment assumer les libertés des individus et leur égalité réelle, celle concernant la nudité est une véritable caricature. Tous les animaux naissent nus, les humains aussi. Quelle honte y a-t-il à être ce que l’on est de toutes façons? Quelle nécessité de cacher nos corps qui réclament l’air pur et le soleil? De quelle meilleure égalité peut-on rêver? Tous identiques et tous différents à la fois – quelle merveille que la nature quand même! – nos corps sont l’habillage physique de nos âmes, qu’elles soient belles ou pas, enchantées ou pas. Comme le savent tous les naturistes, la nudité permet de garder pleine conscience de notre appartenance au monde naturel et de nos limites, elle nous permet de communier avec les éléments, la pluie et le soleil, le vent ou la torpeur. Nus, notre fragilité nous réapprend la juste mesure de notre petitesse dans l’univers. Sans rien pour se cacher, ni aux autres ni à soi-même, elle apprend l’humilité et le respect, qui sont l’avers de la liberté. Il n’y a que les détraqués du ciboulot et les pervers pour confondre nudité naturelle et exhibitionnisme ! Confondre les deux comme le fait la loi française depuis le régime fasciste de Vichy, à l’origine des ségrégations moralisantes comme la pénalisation de l’homosexualité par exemple, laquelle a attendu 1982 pour disparaître des textes alors que la nudité est restée délictuelle, comprenne qui pourra, relève de la démence, au sens psychiatrique du terme : sans esprit. Alors oui, quand la météo le permet et où que ce soit, je vis dans l’habit de ma naissance. La belle affaire ! Je suis fier de vivre ainsi sans problème de conscience, car liberté d’un côté, dignité et respect de l’autre, sont les deux faces d’une même pièce qui s’appelle humanité, laquelle ne se mesure pas à l’aide de ces morceaux de tissus nommés vêtements.

Exemple d’une gestion moins coincée? En Espagne (pourtant monarchie
catholique !), la nudité est légale partout. Elle l’était sous Franco, qu’on ne peut pas décrire vraiment comme un dangereux pervers ni un anarchiste ! Et que se passe t-il? Rien ! Personne ne se promène à poil dans les endroits où cela pourrait poser problème, malgré l’absence d’interdit ! Et le commerce vestimentaire fleurit comme dans tout bon pays méditerranéen !

Gens de pouvoir, faites donc confiance à vos peuples!

https://www.naturistsymbol.org/fr/symbole-naturiste/

L’Expédition Escondida, littéraire et par moments scientifique, a pour but de réaffirmer que seule la connaissance argumentée permet de lutter contre les croyances toutes faites.
La connaissance, c’est le contraire du dogme.

Evidemment, tout ceci ne servira à rien si les hommes continuent à se disputer arpents de neige, de déserts ou quelques rochers perdus au milieu ou au fond des océans. La Paix est l’état indispensable de la survie de l’humanité.
C’est tout le sens du projet Arbres pour la paix pour lequel Argo vagabonde autour du monde, sans illusions, mais si chacun ne tente rien et ne se donne pas ses propres petits moyens en sus de ses objectifs, on ne parviendra jamais à aucun résultat.
Encore une œuvre de colibri océanique! www.tofp.eu

Du passé, ne faisons pas systématiquement table rase ! Quand fin 2013, mon vieil ami Guy Bernardin m’a demandé ce que j’allais faire en 2018 et proposé d’organiser avec lui le cinquantenaire de la Longue Route de Bernard Moitessier, j’étais loin de penser qu’il irait patauger dans l’eau à côté de son bateau et me laisserait tout le boulot !
J’espère avoir fait ce qu’il aurait voulu faire, évidemment pas de la même façon, mais personne ne s’est plaint.
La Longue Route 2018 a rassemblé des navigateurs aux parcours de vie et de mer beaucoup plus époustouflants
que le mien. Mon angoisse quotidienne pendant ces deux années a été que tous reviennent sains et saufs.

Les membres de la Société des Explorateurs Français ou de la Guilde Européenne du Raid le confirmeront tous, quels que soient leurs domaines de prédilection: tout, même aujourd’hui à l’heure des écrans, est d’abord écrit. Les livres sont un autre monde. Ils ouvrent les portes de l’imaginaire et de la connaissance. Voici les miens, ceux que j’ai écrit ou traduit. Vous pouvez me contacter à leur sujet pour les commander directement ou pour papoter, je vous répondrai en essayant de ne pas être trop pompeux. Si vous êtes libraire, mes ouvrages sont référencés dans les bases de données et vous bénéficierez des conditions habituelles. Qui que vous soyez, je suis avide de vos retours. N’hésitez pas. Merci.

Romans:
Gentilshommes de fortune, une bromance caribéenne aux temps héroïques de la flibuste.

Long Yang, mention spéciale du jury au prix Écume de Mer 2010, raconte les tribulations d’un prince chinois, inventeur de la marine impériale. Qui a dit que la vie de prince est de tout repos?

Un détail sans importance, une histoire de genre à l’heure où cette question indispose dans notre société frileuse, illustre comment l’amour naît entre deux êtres et se contrefiche de tous les obstacles. Situé à La Rochelle et inspiré par des êtres vivants, je n’ai même pas cru devoir changer leurs noms! Se reconnaisse qui pourra!

Ils d’elle est un manifeste nudiste et érotique à lire entre les lignes sur la liberté en amour, l’acceptation des autres et de soi, dont les principes se révéleraient bien meilleurs pour les individus et la société plutôt que l’hypocrisie, la pseudo-bienséance, et l’étroitesse d’esprit qui règnent dans les esprits en nos temps troublés. La crispation sur les valeurs du passé n’a jamais été un bon moyen pour préparer celles des générations à venir. Nous devons préparer le monde de nos enfants et petits-enfants, pas celui de nos parents ou grands-parents.

Enquête à Pontaillac est une affaire policière résolue avec brio par Hercule Poirot qu’Agatha Christie avait oublié d’écrire. Ce fait-divers improbable survenu sur la Côte de Beauté - c’est à dire les alentours de Royan - réunit pourtant nombre de personnages illustres en plus du célèbre détective, dont Corto Maltese, l’auriez-vous cru? et explique l’Histoire, la grande, avec un H majuscule, de la première moitié du 20ème siècle, rien de moins.
Parution mars 2024 chez Geste éditions.

Récits:
Dans le sillage de Moitessier raconte la genèse de ce qui allait devenir le pèlerinage autour du monde des participants de la Longue Route 2018 lors du cinquantenaire de celle de Bernard Moitessier, et présente les skippers et leurs bateaux. Magnifiquement illustré par Guillaume De Bats, des changements entre le moment de l’écriture, les départs de chacun, puis la réalité de leurs tours du monde, ont pu modifier ce qui y est décrit. L’Histoire est remplie de tels errements.

Confessions d’un skipper est une compilation de souvenirs de ma carrière nautique, écrits parfois sous forme de fictions pour des raisons particulières au moment de l’écriture, participer à un concours de nouvelles par exemple.

Atlantide, état des lieux d’un mythe, est le résultat de recherches faites au sujet du mythe de Platon vu à travers les yeux d’un marin: aussi bizarre que cela puisse paraître, cela n’avait jamais été le cas jusqu’à présent, alors que le sujet est pourtant éminemment maritime! Il est vrai que la géographie et l’Histoire ne sont plus enseignées…

Traductions:
Le Journal de bord du Snark, écrit par Charmian, la femme de Jack London, raconte la croisière à travers le Pacifique effectuée par le couple au début du 20ème siècle. Elle fut le socle de tout le pan de création littéraire du grand écrivain consacré aux Mers du Sud. Pendant qu’il alignait ses mille mots quotidien pour faire bouillir la marmite, Charmian tenait le journal de route… Edifiant ! Publié chez Arthaud.

Les Aventures brésiliennes de Joshua Slocum racontent les démêlés de l’auteur dans ce pays, qui sont à l’origine de son tour du monde en solitaire ultérieur, qui fut le premier au monde et a ouvert la voie aux navigateurs solitaires. Comment un enchaînement de désastres peut changer un destin ! A noter que la deuxième aventure n’avait jamais été publiée jusqu’à maintenant, même aux Etats-Unis : c’est une première mondiale ! Publié chez Arthaud également.

La plaisance d’aujourd’hui ne serait pas ce qu’elle est si Thomas Fleming Day n’avait pas imaginé une nouvelle forme de journalisme, celle des revues nautiques actuelles, qu’on trouve dans tous les pays où ce loisir a pu se développer. L’homme avait un vrai talent pour faire partager sa passion des bateaux, qu’ils soient à voile ou à moteur, et a raconté ses deux traversées de l’Atlantique à une époque où cela relevait de l’exploit. Ces récits étaient restés inédits en français, et si la demande est suffisante, j’espère les republier un jour, car la première édition est épuisée.

Certains hommes ne cherchent pas à réinventer ce qui existe et fonctionne déjà : Harry Pidgeon a été le premier constructeur amateur et le premier plaisancier à effectuer un tour du monde en solitaire, sur une version agrandie du Sea Bird de Thomas F. Day. Islander autour du monde raconte l’invention de ce qui est devenu depuis un véritable mode de vie, celui que je partage désormais comme bien d’autres : vagabond des mers…

La tragédie de l’Essex, le livre qui inspira Moby Dick à Herman Melville, est aujourd’hui épuisé. J’espère republier un jour cette première traduction en français, accompagnée d’un autre texte baleinier à faire se dresser les cheveux sur la tête - même sur la mienne, c’est vous dire !

Entre autres récits de navigation des tout-débuts de la plaisance, ceux du Capitaine Voss ont bien des choses à nous apprendre et vous feront réfléchir sur votre armement de sécurité si vous êtes plaisancier, en même temps que vous effondrer de rire car l’homme avait un sens de l’humour bien arrimé ! 40 000 milles en pirogue retrace son tour du monde à bord d’une pirogue monoxyle, exploit jamais réédité depuis, il faudrait être cinglé, en même temps que le premier tour du monde en double. En cadeau, vous aurez aussi 7000000 £, qui retrace la chasse au trésor que Voss effectua pour retrouver celui de l’île Coco, au large du Costa Rica, classée aujourd’hui comme parc national : recherche infructueuse évidemment, vous pouvez toujours tenter votre chance, le trésor y est toujours et vous attend !

J’ai en réserve quelques autres récits de naufrages, histoire de se faire peur bien installé confortablement dans son salon, et plein d’autres textes historiques ou de fiction pour les jeunes et les moins jeunes, y compris des mythologies inconnues en France ou des contes pour enfants réécrits pour ouvrir le monde des possibles pour nos petites têtes blondes ou brunes ! Bref, soyez attentifs à ma production si tout cela vous intéresse !

Evidemment, toute offre de publication émanant d’éditeurs compétents sera accueillie avec joie… J’en rêve !

Pour papoter si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à utiliser ce formulaire de contact. Mine de rien, je peux être expansif ou même bavard, vous voila prévenus…
Vous pouvez aussi me commander mes livres, évidemment !
Attention, une fois en mer, je ne découvrirai votre courriels qu’à l’arrivée, il peut donc se passer quelques semaines avant d’avoir une réponse, mais réponse il y aura, soyez-en assurés !

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